Mathieu Rouquié

« Le Fil de l’Archet »

 

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Bienvenue sur cette présentation de mon parcours.

Ayant commencé la musique très tôt, j’ai grandi avec le violoncelle, effectué de nombreux concerts, joué avec de grands musiciens, orchestres sous la direction de grands chefs.

C’est une vraie vocation qui a eu la chance d’être écoutée et nourrie : l’attention de ma famille m’a apporté un contexte propice et incité à une pratique très régulière.  

Devenu violoncelliste depuis de nombreuses années, passionné par le langage musical, par l’interprétation, par le partage de la musique, par la découverte de pleins de musiques traditionnelles et du monde, et de tous les temps. 

J’aime la musique d’ensemble, j’aime les ‘cuivres’ (j’ai pratiqué le trombone et apprends à sonner la Trompe de Chasse),  j’aime les percussions, en particulier digitales (celles que l’on joue avec ses doigts, comme le Zarb venu d’Iran). 

Avec le temps, ma préférence s’est ancrée vers l’héritage culturel de nos anciens, m’interrogeant à comment préserver cet héritage vaillamment secoué au 20ème siècle, pour en faire un savoir-faire durable et utile, toujours actuel et émouvant pour les prochaines générations. 

Alors que dans les années 1980, nous étions libres de penser et de nous activer par nous-même et sans influences centralisées, en 2020, nous sommes constamment observés dans nos actes et préférences, et constamment influencés par nos médias. 

L’apprentissage par nous-même et le temps libre sont devenus une denrée rare, nous croulons sous l’offre de consommation (divertissement), et pourtant, ne pouvons même plus en profiter correctement, avec approfondissement. 

Nous nous sommes absolument coupés de notre unité de lieu, de temps et d’action, et plus que jamais éloignés de nos propres voisins par exemple. 

Dans ce contexte, apprendre un métier manuel, c’est éduquer ses propres sens, apprendre à percevoir plus justement et se connaître davantage. À la clef, la perspective d’agir en profonde conscience et respect envers soi et autrui, et mieux orienter nos vies.  

Redevenons nous-même, agissons pour retrouvons le temps, l’expression humaine, à l’abri de tout ce qui nous observe et tente de nous diriger. 

Voilà le sens de mon travail indépendant et mes réalisations artistiques. 

 

Dossier de Presse - Mathieu Rouquié

Documents en libre téléchargement. 

 

 

Revues professionnelles

 

28 avril 2014 – Revue Vicino al tono  (actualité de l’Opéra et de la musique symphonique sur la scène nationale et internationale)

 

 « Le trio de cordes permit aux cantatrices de respirer quelques instants, avec la Sonate pour violoncelle et continuo de Domenico Gabrielli.

La réalité des concerts aujourd’hui, il faut bien le dire, peu médiatiques, est que les artistes rencontrés dans un orchestre passent pour le moins inaperçus.

Sans rien ôter à la harpe ni au luth, dont nous parlerons plus tard, nous sommes obligés de mettre en évidence Mathieu Rouquié.

La sonate offre un jeu ample au violoncelle, qui domine ainsi quasiment les quatre mouvements. Rouquié sait parfaitement frotter l’archet de manière raffinée, cohérente, dans un ressenti précis et toujours au service du phrasé.

Il nous est rarement donné à entendre la pureté du son de cet instrument avec autant de clarté et nous sommes heureux d’entendre qu’il y a bien une vie au-delà du simple pizzicato avec lequel quelques compositeurs romantiques le punissent.

Le vibrato fut juste, le staccato bien percutant, sans manquer de volume et l’allegro final a été un délice à nos oreilles. Une vraie découverte.

(…)

Invernizzi semblait aérienne et le son flottait plutôt qu’il ne poussait.

Prina tint parfaitement la réplique, et ce, en dépit d’une toux passagère qui n’a jamais porté tort à son chant. Mais somme toute, comme l’évoque le titre, c’est la musique qui prévalut. Et le violoncelle. »

 

Auteur : Arian Ortega.

 

 

20 septembre 2016 – Journal le Dauphiné Libéré

 

« Mathieu Rouquié a donné un concert d’une grande rareté sur instruments anciens.

Ce concert auréolait la journée du patrimoine ornésien par la rareté du programme proposé à l’église.

Olivier Guichard, premier adjoint, présentait ce concertiste français, établi à Genève, qui mène une spécialisation poussée dans l’interprétation des répertoires baroques, entre autres, sur instruments historiques, dits “d’époque” et montés avec le réglage ancien avec des cordes en boyaux et non pas métalliques. (…)

Mathieu Rouquié donna une interprétation remarquable de deux suites avec des sonorités rarement entendues : la suite n°4 faisait découvrir la grande virtuosité du violoncelliste, et sa richesse émotionnelle, qui a culminé dans la cinquième, la plus sombre ».

Auteur : Suzanne BEL

 

 

Le 17 Mai 2019 – Journal le Travailleur Catalan

« Notons, ce n’est que justice, que si la flûte de Pan tient bien évidemment la vedette, la beauté de l’accompagnement au violoncelle par Mathieu Rouquié est pure merveille : délicatesse, précision, charme, y ont tout leur place, créant la plénitude d’un duo au parfait équilibre ».

Auteur : Yvette LUCAS